Il est certain que nous devons beaucoup à Kai Hansen notamment qui peut être considéré comme le grand-père du speed mélodique l'acte de naissance du speed étant le E.P. Helloween sorti en 1985 et qui contient tous les fondements du speed développés dans le topic Power Metal. Ride The Sky, Victim Of Fate sont des hymnes parfaits toujours joués par Helloween et Gamma Ray aujourd'hui mais le groupe a certes connu des péripéties :
1985 : E.P. Helloween. Le groupe est alors composé de :
Kai Hansen : Chant, Lead Guitar
Michael Weikath (Weiki) : Lead Guitar
Markus Grosskopf : Bass Guitar
Ingo Schwichtenberg : Batterie
1986 : Walls Of Jericho le premier opus longue durée, assez thrash, montrant un speed alors protéiforme et cherchant ses canons.
1987-1988 : Keeper Of The Seven Keys Part 1 et Part 2
Le groupe s'adjoint la présence d'un véritable vocaliste. Le jeune loup de 18 ans s'appelle Michael Kiske et devient la première référence en tant que chanteur dans le speed mélodique : sa voix aérienne, facile et lisse adjuge plus de liberté au groupe qu'auparavant. Les acanons du speed mélodique sont ces deux albums débordant d'hymnes et de pièces épiques
I'm Alive, Future World, Halloween, Future World, Eagle Fly Free ou encore I Want Out sont la quintessence du style.
Ensuite c'est la fin d'une époque : Kai Hansen quitte le groupe et fuit les problèmes de label que connaît Helloween par la même occasion et s'en va fonder Gamma Ray qui assure la continuité des "Keeper" (notamment le premier album Heading For Tomorrow) et reste toujours actuellement une des plus grosses pointures du speed, ce qu'hélas Helloween n'a pu accomplir. Roland Grapow débarque pour reprendre la guitare au sein d'Helloween.
Les années suivantes sont celles des problèmes en tous genres. Le moyen Pink Bubbles Go Ape (1991) montre vraiment les dissensions existant entre Michael Kiske et le reste du groupe. La voie plus hard FM voulue par Kiske trouve son aboutissement sur Chameleon, qui est le pire album de leur carrière mais qui sur le fond est un très bon album de Hard-FM, mais pas d'Helloween.
1994 : Master Of The Rings
Andi Deris : Chant
Roland Grapow : Lead Guitar
Weiki : Lead Guitar
Markus Grosskopf : Bass Guitar
Uli Kusch : Batterie
Plus de Michael Kiske et exit Ingo Schwichtenberg trop porté sur la bouteille. Andi Deris (Pink Cream 69) va redonner au groupe un second souffle et le sauver de la mort clinique avec une approche différente, surtout au niveau du chant. Uli Kusch arrive de Gamma Ray pour prendre place derrière les fûts et il faut bien reconnaître que le groupe va mieux ; car même s'il n'est pas transcendant, Master Of The Rings voit les retours bienvenus d'une certaine fraîcheur et les prémices d'un réel renouveau pour le groupe comme en témoignent des titres comme Sole Survivor ou la ballade très réussie In The Middle Of A Heartbeat qui est la première à pouvoir tenir tête à A Tale That Wasn't Right (Keeper Of The Seven Keys Pt. 1). L'album de la convalescence.
1996-2001
Le deuxième âge d'or du groupe avec des opus de grande qualité qui se suivent mais d'une noirceur toujours plus tenace d'album en album.
L'épique The Time Of The Oath
Le puissant Better Than Raw sorti en plein revival du style. Cette année là, les rejetons d'Helloween sortent de grands classiques. Voir topic Revival True Metal.
Le summum de l'influence du tandem Grapow-Kusch est atteint sur cet album très heavy et très sombre. Il est très homogène en termes de qualité également. Mais la perte du côté happy de leur musique peut paraître regrettable et conduit à l'éviction de Roland Grapow et d'Uli Kusch qui se consoleront en allant fonder Masterplan.
2003-aujourd'hui
Nouveau changement du côté des citrouilles : Sascha Gerstner (Ex-Freedom Call) reprend la guitare et Mark Cross (Metalium) prend place derrière les fûts.
S'ensuivent des péripéties ahurissantes.
Mark Cross est atteint de mononucléose et n'assure que deux morceaux sur l'album, le reste est mis en boîte par Mikkey Dee (Ex-King Diamond, Motörhead) et c'est Stefan Schwarzmann qui assurera la tournée ! Vous avez suivi ?
Néanmoins ces changements comme à chaque fois, sont salutaires pour le groupe qui retrouve sa facette happy dès le premier morceau Just A Little Sign de l'album Rabbits Don't Come Easy à la pochette décalée.
Et Helloween revient au top en 2005 avec Keeper Of The Seven Keys -The Legacy- avec leur nouveau batteur Dani Löble ou les pièces épiques (The King For 1000 Years), les morceaux fun (Mrs. God) ou purement speed (Let's Get It Up) et ballades (Light The Universe) cohabitent en harmonie.
Les légendes demeurent et Helloween n'a jamais été et ne sera jamais un suiveur et peut se targuer d'être à la genèse d'un style qui perdure toujours.
http://fr.youtube.com/watch?v=BbFoUGkET-0&mode=related&search=
Petite vidéo de l'un de leurs plus grand hymnes